Les règlements de compte à Marseille sont fréquents et terrifient la population, mais le cas de Matteo F., qui, à seulement 18 ans, est devenu la main armé de la « DZ Mafia », donne la chair de poule…
Le jeune homme tout juste sorti du berceau de l’adolescence, est un tueur de sang froid qui s’amuse à rire des meurtres qu’il a commis. Il a exercé comme tueur à gage, car oui, pour lui c’était son métier, comme il se plaisait à s’en vanter aux policiers et journalistes qui l’ont interrogé. Matteo F. a été mis en examen pour les meurtres récents de trois personnes à Marseille, mais les enquêteurs le suspectent d’en avoir commis six ou sept. Le meurtrier aurait touché plus de 200 000 euros pour ses crimes…
Une vidéo, qui a été très relatée sur les réseaux sociaux et notamment Twitter, le montre, cagoulé et riant à gorge déployée en parlant de ses contrats.
« Je vais enchaîner les contrats, frérot. Je vais le descendre. Sur la vie de ma mère, je suis en train d’enchaîner les contrats, je suis en train de rigoler ».
Ce sont les mots du jeune homme dans la courte vidéo. Sa tendance à parler de ses meurtres de manière si détachée et froide, comme si tuer un être humain de sang froid était une activité commune et qu’il y avait matière à rire, est autrement plus terrifiant.
Sans aucun remords ou une once de culpabilité, il appuyait sur la gâchette et se débarrassait des ennemis de ses employeurs. Il avait été engagé par la « DZ Mafia », une organisation de trafic de drogues marseillaise. C’est ainsi que Matteo F., fils d’une famille de la classe moyenne, a commencé à prendre part à la terrible guerre des clans qui fait rage dans la ville endeuillée du sud de la France. Il avait l’interdiction de ses employeurs, à part lorsqu’il exécutait un de ses contrats, d’être vu à Marseille.
Il ne sèmera plus la terreur dans les rues de la cité phocéenne, puisqu’il s’est fait arrêté le 4 avril par la BRI marseillaise, après de fastidieuses recherches de leur part pour lui mettre la main dessus. Lors de son interpellation, toujours aussi cynique et détaché des évènements, il a déclaré aux policiers :