Traumatisme pour une flambée d’anciens fans révoltés de la nouvelle, l’une des figures emblématiques du Septième Art, l’imposant Gérard Depardieu, est accusé par treize femmes de viols et d’agressions sexuelles. Son ami Yann Moix et auteur du documentaire qui n’a jamais vu le jour, dont les images accablantes sont tirées, est en colère et se livre à l’ensemble de la presse sur son admiration et amitié qui le lie à l’acteur.
Après l’exposition de Cyril Hanouna dans Complément d’Enquête, France Télévision remet le couvert et c’est au tour du graveleux Gérard Depardieu de voir sa réputation s’effondrer.
Entre remarques obscènes, sexistes et racistes, l’obsédé sexuel que tente de défendre corps et âmes l’ancien polémiste de On n’est pas couché, se rapprocherait plus de l’animal que de l’homme avec ses grognements abjects envers les actrices et techniciennes présentes sur le tournage. Cette émission met en lumière les images inédites d’un documentaire tourné en Corée du Nord par Yann Moix. On y voit le comédien aux nombreuses distinctions avoir des propos plus que déplacés envers un grand nombre de femmes sur le plateau.
Violeur présumé par la justice, peut-être, mais violeur assumé par son auteur en personne
Malheureusement, pour un personnage connu pour sa vulgarité et lubricité notables, les travers ne se limitent pas à des remarques, mais bien aux actes… L’acteur, déjà traîné devant la justice en 2018 pour les mêmes chefs d’accusation lors du mouvement #metoo, avoue dans plusieurs interviews diffusées dans Complément d’Enquête, être familier avec les viols, puisque selon ses propres dires, entre les années 70 et 90, il n’en est clairement pas à son premier !
Dans un entretien donné à la presse américaine en 1978, Gerard Depardieu, fort d’un sentiment d’impunité totale, avoue avec une nonchalance affligeante, avoir participé à de nombreux viols : « J’ai eu plein de viols, trop pour les compter. Il n’y avait rien de mal à ça. Les filles voulaient être violées « , affirme l’acteur avant d’asséner le journaliste en charge de l’interview, d’une nouvelle déclaration des plus choquantes : « Enfin, ça n’existe pas vraiment, les viols. C’est juste l’histoire d’une fille qui se met dans une situation dans laquelle elle veut être. ». Douze ans plus tard, en 1990, il déclarera à une journaliste du Time, comme si de rien n’était, que « violer des femmes, c’est tout à fait normal ». Pour confirmer, une fois de plus, ces agissements innommables, il se confie en 1981, sur son enfance dans le magazine Lui : « On a aussi violé beaucoup de filles ».
Défendre l’indéfendable : la nouvelle croisade de Yann Moix ?
Les anciens fans de l’acteur qui, avec ses films, a marqué des générations entières, sont révoltés par de telles déclarations. De nombreuses figures majeures du cinéma français s’insurgent et veulent, plus que jamais, voir s’éteindre une bonne fois pour toutes, la carrière sulfureuse de l’acteur. Les réactions du public sont vives sur les réseaux sociaux et notamment pour l’extrait le montrant en train de faire des remarques sexistes et plus qu’obscènes sur une enfant de dix ans en pleine séance d’équitation. « Les femmes adorent faire du cheval, elles ont le clito qui frottent au pommeau de la selle. Elles jouissent énormément, ce sont des grosses salopes ça. » Puis il continue sur sa lancée en faisant l’apologie de la pédophilie en sexualisant la petite fille : « S’il galope, elle jouit. C’est bien ma fifille, continue ! Tu vois, elle se gratte là. »
Ces actions et remarques impardonnables ne sont que « l’humour de l’époque » selon Yann Moix qui justifie le caractère de prédateur de Depardieu au Parisien, par le fait que ces séquences sont sorties de leur contexte et « qu’elles ne sont pas sortables en 2023 » car les temps ont changé… Avec ces images scandaleuses, l’écrivain s’inquiète pour son intégrité et la dignité de Depardieu : « Car ce dernier, je suis désolé, a également sa dignité ».
Le fidèle compagnon du violeur assumé, est révolté qu’on ait pu diffuser, sans son accord, ses « poubelles », tout ce qui pouvait mettre en cause l’acteur et qu’il avait délibérément écarté de son documentaire.
Mais Yann Moix n’est pas le seul à prendre le parti de l’icône cinématographique déchue, la femme et l’ex-femme de « l’Ogre » prennent également vivement sa défense sur les réseaux sociaux.
En tentative de sauvage impossible, Yann Moix et Depardieu portent plainte !
En défenseur inébranlable de la cause Depardieu, Yann Moix affirme dans une interview du JDD, qu’il ne « cessera de le considérer comme un grand acteur, uniquement le jour où il sera condamné pour viol. », car il se dit « toujours dans le camp des victimes ».
Puisqu’il s’est confié à une grande partie des médias, c’est dans un entretien du Figaro qu’il déclarera que « C’est mon producteur qui a donné les rushs de mon tournage sans me prévenir. Il s’appelle Anthony Dufour. Je vais porter plainte contre lui« . Yann Moix confiera également que Gerard Depardieu a fait de même.
Anthony Dufour se défend en déplorant le besoin de Yann Moix d’attirer l’attention sur lui, alors qu’elle devrait entièrement être portée « aux femmes que personne n’avait écoutées jusque-là ». Il affirme également, pour se justifier, qu’il n’y a « aucune image réalisée par Yann Moix dans ce film. »