Au lendemain d’une attaque du Hamas sur une rave party en Israël, les populations de plusieurs pays, en soutien à la Palestine, s’unissent dans un combat pour mettre fin à la guerre. Si certains ne peuvent pas soutenir les victimes sur place, elles le font à travers l’initiative d’un boycott exercé sur les grandes marques en lien avec Israël.
Les conflits israélo-palestiniens font rage depuis plus de 70 ans et ce boycott en est une réponse directe.
Les Appels au Boycott en France
L’impact économique en France de ce conflit entre Israël et le Hamas est imminent. Des appels au boycott circulent largement sur les réseaux sociaux, visant notamment des marques françaises, dont Carrefour.
Ces campagnes sont relayées par des militants de la cause palestinienne. Ils partagent des listes de marques qui sont accusées de jouer un rôle dans la colonisation israélienne ou de soutenir le Tsahal dans le conflit qui a débuté le 7 octobre dernier contre la bande de Gaza. Parmi les marques spécifiquement ciblées par ces campagnes, Carrefour est en première ligne, accusé d’avoir fourni gratuitement des repas à l’armée israélienne.
Des multinationales internationales comme Axa, Carrefour, Puma, ainsi qu’un certain nombre de grandes marques telles que Coca-Cola, Danone, Nestlé, Starbucks, KFC, L’Oréal, … se retrouvent également dans le viseur.
McDonald’s dans le collimateur
Parmi les marques ciblées, la plus touchée à l’échelle internationale est actuellement le géant du fast-food McDonald’s. Plusieurs de ses enseignes ont été vandalisées lors de manifestations en soutien à la Palestine. Le déclencheur de cette colère : un message publié sur le compte Instagram de McDonald’s Israël, où l’enseigne déclarait avoir fait don de dizaines de milliers de repas aux unités de Tsahal, à la police, aux hôpitaux, aux habitants de la bande de Gaza, et à toutes les forces de secours.
Bien que McDonald’s Israël soit une franchise indépendante de l’entreprise américaine, certaines enseignes de la marque dans d’autres pays ont exprimé leur soutien à Gaza et à ses habitants, en promettant des dons substantiels pour les efforts de secours.
Zara et Walt Disney soutiennent le combat
Zara a également pris des mesures rapidement après le début du conflit. L’entreprise a annoncé la fermeture temporaire des 84 boutiques du groupe en Israël. Cette décision, prise en solidarité, fait suite à une fermeture similaire en 2022 de ses 514 magasins en Russie, son deuxième marché mondial après l’Espagne, lors de l’invasion en Ukraine.
Une victoire récente de la campagne internationale de boycott des produits israéliens a été remportée lorsque la petite-nièce du fondateur de Walt Disney a annoncé qu’elle renonçait à tous les bénéfices de ses investissements dans la firme israélienne de cosmétiques Ahava. Cette décision découle du fait qu’Ahava exploite des produits de la mer Morte fabriqués dans des colonies situées dans les territoires palestiniens. Abigail Disney, petite-fille de Roy O. Disney, co-fondateur de la grande compagnie éponyme, a déclaré qu’elle ne souhaitait pas profiter de l’exploitation des terres et des ressources palestiniennes. En tant que l’une des principales actionnaires de Shamrock Holdings Incorporated, elle détient environ 18,5 % des parts d’Ahava.
Reste à voir quel impact ces boycotts auront sur le conflit et les entreprises concernées…